Le promoteur: Boehringer Ingelheim Pharmaceuticals

Étude LUX-Lung IO : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. Les cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) représentent près de 85 % des cancers du poumon. Le carcinome épidermoïde, qui se développe habituellement dans les grosses bronches situées dans la partie centrale du poumon, est l’une des formes les plus fréquentes de cancers bronchiques non à petites cellules. Le cancer est d’abord limité aux bronches mais peut se propager à d’autres parties du poumon et aux structures voisines, voire atteindre d’autres parties du corps lorsque des métastases se forment. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie et l’afatinib est un médicament de thérapie ciblée. Tous deux ont démontré une activité anticancéreuse quand ils ont été administrés séparément. L’administration de l’afatinib associé au pembrolizumab pourrait augmenter la réponse à ces traitements. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. Les patients recevront de l’afatinib par voie orale une fois par jour et du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou jusqu’à un maximum de 35 cures. Les patients qui ont arrêté le traitement avec un de ces médicaments pourront continuer à recevoir l’autre jusqu’à un maximum de 35 cures. À l’issue de cette période de traitement dans le cadre de l’étude, les patients pourront soit poursuivre le traitement par afatinib commercial (Giotrif®), soit recevoir un traitement alternatif ou des soins de support, selon la décision de l’investigateur. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude Xenera : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité du xentuzumab associé à l’exémestane et l’évérolimus par rapport à un placebo associé à l’exémestane et l’évérolimus, chez des femmes ménopausées ayant un cancer du sein métastatique sans atteinte viscérale, RH positif et HER2 négatif. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus d’un tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes. On distingue ainsi différents types de tumeurs, selon qu’elles possèdent ou non des récepteurs ; les tumeurs hormonosensibles (dont le développement est influencé par les hormones avec présence de récepteurs estrogéniques), les tumeurs ayant ou non une surexpression du récepteur du facteur de croissance épidermique humain HER2, et certains sous types de tumeurs qui expriment plus fréquemment les récepteurs androgéniques. Dans le cas de cancer hormonosensibles, on utilise un traitement qui bloque ou réduit la production d’hormones pour ralentir la croissance et la propagation du cancer. Les hormones sont des substances qui contrôlent la façon dont les cellules agissent et se développent. Le xentuzumab est un anticorps monoclonal anti-l’IGF, avec une activité antinéoplasique potentielle. Il semblerait que l’IGF stimule la résistance au traitement. Par conséquent, la combinaison d’anti-IGF avec des agents cytotoxiques classiques et des thérapies ciblées représente une bonne approche thérapeutique. L’évérolimus est une thérapie ciblée, qui interfère avec la croissance du cancer. Il est indiqué dans le traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs et HER2 négatif, en association avec l’exémestane. L'exémestane est inhibiteur de l'aromatase qui agit en réduisant la quantité d'oestrogène produite dans le corps, nécessaire à la prolifération du cancer qui ont des récepteurs aux oestrogènes. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du xentuzumab associé à l’exémestane et l’évérolimus par rapport à un placebo associé à l’exémestane et l’évérolimus chez des femmes ménopausées ayant un cancer du sein métastatique sans atteinte viscérale, RH positif et HER2 négatif. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes. Les patientes du 1er groupe recevront du xentuzumab 1 fois par semaine, associé à de l’évérolimus et de l’exémestane 1 fois par jour. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patientes du 2ème groupe recevront du placebo 1 fois par semaine, associé à de l’évérolimus et de l’exémestane 1 fois par jour. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patientes seront revues 1 fois par semaine pendant le 1er mois, puis à toutes les 2 semaines pendant le 2e mois et toutes les 4 semaines du 3e au 20e mois. Les patientes seront ensuite revues tous les 56 jours et 1 bilan de suivi comprenant des examens sanguins et urinaires sera réalisé. Les patientes seront suivies pendant une durée maximale de 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude 1336-0011 : étude de phase 1b évaluant la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamie et l’efficacité du BI 836880 en association avec du BI 754091 chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules non épidermoïde localement avancé ou métastatique ayant progressé pendant ou après une première ligne de traitement à base de platine. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. L'inhibition des points de contrôles du cycle de division des cellules et l’inhibition du processus de croissance des vaisseaux sanguins au sein de la tumeur ont montré une activité antitumorale avec un bénéfice chez les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. Certains facteurs produits par la tumeur ont un effet immunosuppresseur dans l’environnement immédiat de la tumeur. Le BI836880 associé au BI754091 stimule le système immunitaire afin de détruire les cellules tumorales et inhibe le facteur de croissance de nouveaux vaisseaux vasculaire, empêchant ainsi la propagation du cancer dans l’organisme. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance du BI 836880 associé à du BI 754091 chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules non épidermoïde localement avancé ou métastatique. L’étude se déroulera en 2 parties : Durant la première partie, les patients recevront toutes les 3 semaines du BI 836880 associé à du BI 754091 jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. La dose du BI 836880 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Durant la deuxième partie, les patients seront répartis dans 2 groupes en fonction de leur profil génétique. Les patients recevront toutes les 3 semaines du BI 836880 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie, associé à du BI 754091 jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 42 jours après la fin du traitement à l’étude puis toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

Étude 1200.120 : étude de phase 1, évaluant l’efficacité et la tolérance de l’afatinib en monothérapie, chez des enfants ayant une ayant une tumeur récurrente ou réfractaire d’origine neuroectodermale, un rhabdomyosarcome et/ou une autre tumeur solide avec un trouble connu de la régulation de la voie ErbB, quelle que soit l’histologie de la tumeur. L’afatinib est un produit qui se fixe sur certaines protéines présentes à la surface des cellules cancéreuses, les récepteurs ErbB. En se fixant sur ces récepteurs de manière irréversible, le produit va empêcher la croissance de la tumeur et la migration des cellules vers d’autres organes. Des études cliniques ont démontré que l’afatinib avait une meilleure efficacité en comparaison avec la chimiothérapie usuelle et a stoppé la croissance de la tumeur pendant une durée plus longue qu’avec un traitement habituel. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée de l’afatinib chez des enfants ayant une tumeur récurrente ou réfractaire d’origine neuroectodermale, un rhabdomyosarcome ou une autre tumeur solide avec trouble connu de régulation de la voie ErbB. L’étude sera réalisée en 2 parties : Lors de la 1ère partie, une recherche de dose en évaluant la dose maximale tolérée sera effectuée. Les patients recevront de l’afatinib par voie orale quotidiennement. Si l’enfant ne peut pas avaler de comprimé, il lui sera administré une solution orale quotidiennement qu’il faudra reconstituer à partir d’une gélule et d’un solvant. Lors de la 2ème partie, les patients recevront de l’afatinib par voie orale quotidiennement à la dose maximale tolérée évaluée lors de la 1ère partie. Chaque cure durera 4 semaines (28 jours), le traitement sera répété pour un nombre de cures illimité tant qu’il n’y a pas de critère justifiant la sortie de l’étude. Les visites auront lieu chaque semaine pour la 1ère cure, toutes les 2 semaines pour la 2ème et le 1er jour pour toutes les cures suivantes. Un examen physique (et neurologique si tumeur cérébrale) sera effectué dans le mois précédant le traitement, à chaque visite et en fin de traitement. Un examen ophtalmique sera réalisé dans le mois précédant le traitement et en fin de traitement ainsi qu’un examen pulmonaire dans le mois précédant le traitement, le 1er jour de chaque cure et en fin de traitement. Un électrocardiogramme sera pratiqué lors de la sélection, à la 2ème visite de la 1ère cure puis toutes les 3 cures lors de la 1ère visite. Les patients seront suivis 1 mois après la dernière prise de traitement puis tous les 3 mois par téléphone ou par écrit durant la période d’observation.

Essai ouvert aux inclusions

Etude LUX-Bladder 1 : étude de phase 2, exploratoire, visant à évaluer un traitement par afatinib administré par voie orale chez des patients ayant un carcinome urothélial à un stade avancé ou métastatique, avec des altérations génétiques au niveau des récepteurs ERBB et après un échec d’une chimiothérapie à base de platine. [essai clos aux inclusions] Le carcinome urothélial est une tumeur cancéreuse de la vessie. Il s’agit d’une des tumeurs urologiques les plus répandues. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps formant des « métastases ». Le traitement de première ligne du cancer métastatique se fait par chimiothérapie en même temps ou après l’intervention chirurgicale visant à retirer toute ou une partie de la vessie atteinte. Il a été démontré que cette tumeur présentait des altérations des gènes des récepteurs ERBB (gènes ERBB2, ERBB3 ou EGFR), ce qui montre l’intérêt de l’utilisation de thérapie ciblée, comme l’afatinib qui permet une nouvelle approche thérapeutique visant à traiter ce type de tumeur. L’afatinib va bloquer de façon sélective les récepteurs ERBB. Il est déjà utilisé pour traiter certaines formes de cancer du poumon avec des anomalies de gènes. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par afatinib chez des patients ayant un carcinome urothélial à un stade avancé ou métastatique en progression, après avoir reçu une chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de leurs altérations génétiques, déterminées lors de la sélection à partir du tissu tumoral archivé : Les patients du 1er groupe recevront de l’afatinib tous les jours. Le traitement sera poursuivi jusqu’à la progression ou intolérance. A 6 mois de traitement, les critères d’efficacité seront analysés. En cas d’efficacité suffisante, l’étude sera poursuivie avec inclusion de patients supplémentaires dans ce même groupe. Dans le cas contraire, l’étude ne sera pas poursuivie. Les patients du 2ème groupe recevront de l’afatinib tous les jours. Le traitement sera poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Des prélèvements sanguins seront collectés lors de la sélection, le 1er et 8ème jour de la 1ère cure, le 1er des cures suivantes, en fin de traitement et lors du suivi pour progression. Un électrocardiogramme sera pratiqué lors de la sélection, le 8ème jour de la 1ère cure, le 1er de chaque cure à partir de la 4ème cure et en fin de traitement. Un scanner ou une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sera réalisé(e) lors de la sélection, en fin de traitement et lors du suivi pour progression.

Essai clos aux inclusions

Etude 1351.1 : étude de phase 1, en ouvert, multicentrique, visant à déterminer la sécurité et la tolérance du BI836909 administré par voie intraveineuse (IV) et par voie sous-cutanée (SC) chez des patients atteints de myélome multiple (MM) récidivant et/ou réfractaire. Le myélome multiple (MM) est un cancer hématologiquequi se développe à partir des cellules qui produisent les cellules du sang dans la moelle osseuse. Il mène à la destruction de l’os et à l’insuffisance de la moelle. Le myélome multiple est sensible à différents médicaments cytotoxiques, à la fois en traitement initial et en traitement des récidives. Le BI836909 est un ligand des lymphocytes T et fonctionne comme un pont entre les cellules du MM et les lymphocytes T cytotoxiques (LTC), il dirige ainsi l’activité des LTC vers les cellules cancéreuses du MM. L’objectif de cette étude est de déterminer la sécurité, la tolérance, le profil pharmacocinétique et pharmacodynamique du BI836909 lorsqu’il est administré en perfusion continue IV et en perfusion continue SC, chez des patients atteints de MM récidivant et/ou réfractaire. Dans un premier temps, plusieurs groupes de patient recevront différentes doses de BI836909 pendant 4 semaines d’administration en perfusion IV continue suivies de 2 semaines sans traitement jusqu’à ce que le dose la mieux tolérée soit déterminée. Ensuite, 6 groupes de patient recevront différentes doses de BI836909 pendant 4 semaines d’administration en perfusion SC suivies de 2 semaines sans traitement jusqu’à ce que le dose la mieux tolérée soit atteinte. Le traitement pourra être poursuivi jusqu’à 5 cures maximum. Un bilan clinique avec examen cardiologique sera réalisé avant le début du traitement puis tous les 8 jours de chaque cure. Des examens radiologiques seront réalisés avant le début du traitement et pendant les cures de traitement (au 1er jour des 2ème, 3ème et 4ème cures, et au 8ème jour des cures suivantes).

Essai ouvert aux inclusions